Marvel's Spider-Man 2 : les tests unanimes

Marvel’s Spider-Man 2 est sorti ! La dernière cartouche de PlayStation pour cette fin d’année est reçue chaleureusement par les joueurs et la presse. Certains des premiers considèrent même que le dernier-né d’Insomniac Games est capable d’aller chercher le titre de jeu de 2023 en fin d’année. Certains médias estiment aussi que c’est le meilleur jeu vidéo de super-héros jamais réalisé. Une prouesse globale symbolisée par les notes metacritic : 91/100 pour la presse, quand les utilisateurs ont laissé une moyenne une note de 8,9/10.

Si Marvel’s Spider-Man 2 arrive à séduire, c’est tout d’abord en partie grâce à sa mise en scène. On peut lire ici et là que le titre donne vraiment le sentiment d’avoir une histoire de super-héros à laquelle on joue. Elle tire aussi profit du savoir-faire d’Insomniac Games et des performances de la PlayStation 5 : techniquement, ce Marvel’s Spider-Man 2 impressionne par sa beauté et sa fluidité qui rendent cette balade inédite dans Manhattan toujours aussi grisante. De quoi même parfois vouloir quitter New York.

Adieu les "boatmen"

Mais l’araignée a bien fait son nid dans la capitale des États-Unis depuis la sortie du premier jeu, Marvel’s Spider-Man, en 2018. Depuis donc 7 ans, les développeurs d’Insomniac Games empêchent le joueur d’aller vagabonder dans l’Amérique, et parfois de manière très amusante. Ceux qui ont essayé de sortir de la ville dans l’épisode sorti sur PlayStation 4 ont dû faire face à la présence de bateliers pour le moins originaux : ils sont bien moins travaillés que les autres citoyens.

Un sacrifice probablement nécessaire pour la technique du titre, d’autant que les équipes ne s’attendaient pas à ce que les joueurs leur donnent une attention particulière. Des personnages qui sont vite devenus l’objet de blagues. Ce sont même les développeurs, lors de la sortie du remaster, qui ont glissé un petit clin d’œil. Alors la grande question est vite arrivée avec la sortie de Marvel’s Spider-Man 2 : que sont devenus ces martyrs sacrifiés sur l’autel de technique ? Probablement en récompense à leur dévouement, ils ont pu bénéficier d’un petit lifting.

Adieu donc les “boatmen”, ces personnages non-joueurs anguleux et effrayants. Il faut désormais les accueillir comme de vrais citoyens de New York.